Taillard, Pierre-AndréPatrick, Sanchez2016-11-102016-11-102016-04http://hdl.handle.net/11654/23486https://doi.org/10.26041/fhnw-823Cette étude amusante et instructive se propose de vérifier par hybridation d’où proviennent les principales différences de sonorité entre une clarinette Sib Böhm moderne (Buffet Crampon modèle Prestige) et une clarinette historique (copie réalisée par R. Tutz d’après H. Grenser, Dresde, vers 1800). On compare l’impédance d’entrée mesurée pour différents doigtés à l’aide d’un pont d’impédance ainsi que la fonction de transfert permettant de lier le signal de pression mesuré par un bec instrumenté et celui mesuré par un microphone disposé devant l’instrumentiste. De ces mesures, on tire un modèle numérique permettant d’approximer le résonateur et le rayonnement. Les simulations permettent de prédire assez précisément certaines caractéristiques, comme la fréquence de jeu. En comparant les sons externes obtenus en intervertissant les modèles de rayonnement, on constate une différence de sonorité audible mais relativement modeste entre le rayonnement de l’instrument moderne et celui de l’instrument historique. En intervertissant physiquement les excitateurs des 2 instruments, à l’aide d’un baril d’adaptation, on constate une différence de sonorité importante, que les modèles numériques d’excitateurs usuels ne sont pas en mesure de reproduire à l’identique, bien qu’on constate lors des simulations une grande sensibilité pour de subtiles modifications du modèle d’excitateur. Ces expériences montrent que l’excitateur est certainement l’élément dont la modélisation acoustique laisse le plus à désirer.frAkustikSynthèse par modèles physiquesComparaison de deux clarinettes séparées par deux cent ans d'évolution: Tentative d'hybridation amusante et instructive entre facture instrumentale, modèles physiques et synthèse sonore04B - Beitrag KonferenzschriftCFA