Transitions sexuées de l’école à la l’enseignement post-obligatoire en Suisse

dc.accessRightsAnonymous
dc.audienceScience
dc.contributor.authorWohlgemuth, Karin
dc.contributor.authorSchoch, Aline
dc.contributor.authorImdorf, Christian
dc.contributor.editorBuisson-Fenet, Hélène
dc.date.accessioned2018-10-17T12:16:53Z
dc.date.available2018-10-17T12:16:53Z
dc.date.issued2017
dc.description.abstractLa contribution souligne combien, à la fin du collège, les représentations des élèves suisses à l’égard des filières de formation s’avèrent genrées. Les auteurs interrogent la manière dont les élèves évaluent leurs opportunités, construisent leurs décisions en matière de parcours professionnel et gèrent ainsi concrètement leur transition de l’école à l’emploi sur un mode « sexo-spécifique ». Sur la base d’entretiens avec des élèves en huitième et neuvième année scolaire, les auteurs montrent d’une part que les jeunes associent d’autant plus les filières de formation à des stéréotypes de genre, qu’elles sont marquées par des caractéristiques professionnelles. D’autre part, la modalité sexuée de l’orientation professionnelle dépend de l’évaluation subjective des capacités scolaires personnelles et de la temporalité dans laquelle s’enchâsse l’orientation professionnelle : la projection vers le futur réduit en fait la modalité sexuée du procès d’orientation. Mais cela exige un espace des possibles qui n’est guère accessible à des élèves de niveau scolaire faible, ce qui peut expliquer les orientations fortement sexuées de ces derniers. La contribution souligne combien, à la fin du collège, les représentations des élèves suisses à l’égard des filières de formation s’avèrent genrées. Les auteurs interrogent la manière dont les élèves évaluent leurs opportunités, construisent leurs décisions en matière de parcours professionnel et gèrent ainsi concrètement leur transition de l’école à l’emploi sur un mode « sexo-spécifique ». Sur la base d’entretiens avec des élèves en huitième et neuvième année scolaire, les auteurs montrent d’une part que les jeunes associent d’autant plus les filières de formation à des stéréotypes de genre, qu’elles sont marquées par des caractéristiques professionnelles. D’autre part, la modalité sexuée de l’orientation professionnelle dépend de l’évaluation subjective des capacités scolaires personnelles et de la temporalité dans laquelle s’enchâsse l’orientation professionnelle : la projection vers le futur réduit en fait la modalité sexuée du procès d’orientation. Mais cela exige un espace des possibles qui n’est guère accessible à des élèves de niveau scolaire faible, ce qui peut expliquer les orientations fortement sexuées de ces derniers.
dc.identifier.isbn978-2-8073-0567-0
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/11654/26605
dc.language.isofren_US
dc.publisherDe Boeck Supérieur
dc.relation.ispartofÉcole des filles, école des femmes : L'institution scolaire face aux parcours, normes et rôles professionnels sexués.
dc.spatialLouvain-la-Neuve
dc.subjectSchulsystemen_US
dc.subjectBildungssoziologieen_US
dc.subjectGeschlechten_US
dc.titleTransitions sexuées de l’école à la l’enseignement post-obligatoire en Suisse
dc.type04A - Beitrag Sammelband
dspace.entity.typePublication
fhnw.InventedHereYes
fhnw.IsStudentsWorkno
fhnw.PublishedSwitzerlandYes
fhnw.ReviewTypeAnonymous ex ante peer review of a complete publication
fhnw.affiliation.hochschuleHochschule für Soziale Arbeitde_CH
fhnw.affiliation.institutInstitut Kinder- und Jugendhilfede_CH
fhnw.pagination43-56
fhnw.publicationStatePublished
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